Plusieurs cas des conflits fonciers continuent d’être signalés dans la ville de Bukavu. Une situation à la base des divisions et querelles dans la communauté. Certains cadres de base et éléments de la police sont parfois accusés de contribuer à ces conflits en complicité avec des habitants. Pour discuter sur cette problématique et chercher des pistes de solution, le Groupe Jérémie par le financement de la Coopération Suisse vient de réunir ces acteurs pour discuter comment réduire ou mettre fin à ces conflits.
Les cadres de bases ont le rôle d’orienter les habitants dans la procédure d’acquisition des titres fonciers afin de résoudre les problèmes liés aux conflits fonciers devenus fréquents dans la ville de Bukavu.
Cette recommandation ressort de l’atelier organisé par le Groupe Jérémie à l’intention des cadres de base sur les mécanismes légaux de sécurisations foncières.
Le chargé des programmes au sein du groupe Jérémie, Désiré Shamavu signale que plusieurs conflits ont été répertoriés au sein des différentes communautés de la provinciale notamment ceux ayant trait à la gestion foncière dans lesquels les cadres de base sont impliqués sans aucun respect des textes qui régissent le domaine foncier.
Celui-ci fait savoir que ces assises sont importantes afin d’outiller les cadres de base sur les procédures à suivre dans la sécurisation foncière.
De son côté, le chef de bureau au sein de la police foncière au sein de la circonscription foncière de Bukavu II, Jean Marie Ntakobajira indique qu’aucune loi foncière n’autorise les cadres de base à décider sur les dossiers fonciers.
Celui-ci fait savoir que ceux qui violent les textes sont passibles des sanctions prévues par la loi.
Cette activité a été organisée dans le cadre du programme régional « Participation citoyenne et prévention des conflits » mis en œuvre par la coopération Suisse dans les pays de la région des grands lacs.
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